A la fin du titre se trouve un petit complément documentaire, un making-of indiquant les inspirations de Scott Chantler : on y trouve le film Elementaire mon cher…Lock Holmes, qui part du postulat que Watson se tapait tout le sale boulot et que Sherlock était un acteur embauché pour faire vitrine. Ajoutons y un peu de Donjons et Dragons, une pincée de Scooby-Doo et on obtient un cocktail savoureux, où un chevalier bourrin et vantard laisse son écuyer utiliser son cerveau pour essayer de comprendre la désolation que subit un village, sachant qu’un dragon y a élu domicile. Solliciter des références, c’est une chose, savoir les associer à bon escient en est une autre. On parlait du récit précédemment, mais il est important de signaler que le dessin fait de l’élégance et de la simplicité des maîtres mots, et que les géants comme les studios Disney ne sont pas loin, mais toujours avec intelligence. On a sous les yeux un très bon album, qu’on adorerait voir en film d’animation, pile dans la veine des Taram et consorts, avec ce soupçon d’enquête malin. Un régal !