Musique considérée comme dangereuse pour le moral de la jeunesse, le Rébétiko est censuré par la dictature grecque dans les années 30. Deux préoccupations s’imposent alors à Bèba : celle de continuer de chanter et celle d’arriver à préserver son bar dont la principale attraction était justement cette musique. Commencent de rudes tractations avec les musiciens et la police pour tenter de rebondir. 

A la fois suite et miroir de son chef-d’œuvre « Rébétiko (la mauvaise herbe) », Prudhomme livre une histoire mélancolique absolument sublime qui rivalise sans problème avec son prédécesseur.

Comme si le temps s’était arrêté, quinze ans plus tard, c’est la journée d’après.

Le drame se noue, l’histoire se dénoue.

Au nom de l’amour, les figures féminines s’imposent.

La musique et la danse forment l’unité derrière laquelle la liberté se proclame.

La laideur du totalitarisme se dissout face aux chants de la liberté.

L’art est plus fort que la censure et si partout surgissent les chantres de la pensée réduite, de l’expression muselée, le cœur sera toujours le guide des rébellions. 

David ! Ô David, qu’est-ce que tu nous fais ? C’est si beau !