Masahiro Yanagiba se trouve dans une période compliquée, orphelin de père et de mère, le jeune universitaire japonais voit l'avenir de la plus triste des façons.

Sans ressource, acculé de dettes, il s'apprête à quitter les études pour enjamber un métier alimentaire. C'est alors qu'une apparition vient frapper à sa porte, comme un fantôme, la dame se tenant devant l'entrée de son appartement est l'image de sa mère. Une femme morte depuis c'est six ans. Le trouble dissipé, la femme remet les idées en place au jeune homme : elle est sa tante, ayant appris sa situation, elle lui propose alors de venir vivre chez elle avec sa famille. Troublé par la proposition de connaître l'idéal d'une vie de famille normale, Masahiro l'est tout autant de rencontrer cette tante, sujet tabou, lorsque le père était encore en vie. Et d'ailleurs, son patriarche ne lui avait-il pas parlé du frère de sa mère et non d'une sœur ? Arrivé dans la maison de cette famille idéale, Masahiro y découvrira une insolite vérité...

Rah! Les salauds de Panini, ils m'ont encore fait le coup de sortir une belle version d'un manga que j'ai déjà (mais en moche) avec des pages en couleurs en plus dedans !!! 

Bon passons mes problèmes de collectionneurs, si vous ne connaissez pas cette série, vous avez beaucoup de chance.

Car Hojo (le créateur de Cat's eye/City Hunter/Nicky Larson) y donne le meilleur de son talent. Les émotions sont fortes, la série est drôle et ouvre des horizons en abordant des sujets sociaux avant-gardistes pour l'époque (parue dans le magazine Manga Allman entre 1996 et 2000). 
Le cœur du sujet est le travestisme, mais au-delà de cela, de son rapport au corps, à l'âme bloqué dans celui-ci. Il y s'agit aussi d'amour, car le jeune Masahiro sera vite épris de la belle Sion sans savoir si cette romance pourra l'amener quelque part. 

Bref, à l'instar de Rumiko Takahashi  sur "Maison Ikkoku", "F.Compo" est la série parfaite d'Hojo avec, en plus, une magnifique nouvelle édition.