À l'aube du néolithique, Raoul souhaite qu'on lui laisse s'exprimer son art. Lui, l'artiste, le créateur, est atteint d'une vision que sa tribut peine à comprendre. Et pourtant Raoul grave dès qu'il le peut des bites, des seins, et même parfois lorsqu'il a une inspiration quasi-divine de magnifiques têtes de Toto. L'homme chétif n'inspirant qu'à la fainéantise doit tout de même aider sa communauté en essayant de faire honneur à la doctrine "chasseurs/cueilleurs", hélas, humaniste et végé' avant l'heure et gauche, Raoul n'y arrive pas. Cet avant-gardiste attise les foudres de Koska une femme de deux mètres de muscles. Mais tous ses salauds, qui ne comprennent pas Raoul, le paieront par cent lorsque grâce à un vieil ermite, Raoul se verra offrir l'arme ultime : le feu...

Nous retrouvons l'auteur de l'un de coups de cœur 2024 El Diablo (pour Carcajou). Le scénariste revient à l'humour, il est notamment l'auteur des Lascars, pour conter une fable proche d'un Sock Monkey de Winchluss. Il est accompagné au dessin de Pierre Ferrero qui sait parfaitement croqué l'idiotie de ces êtres de papiers. 

Bref, un album frais, délirant et irrévérencieux, montre que quelle que soit l'époque, l'homme est imparfait.

Après la destruction de leur tribu par des rivaux, une chasseuse enragée et un artiste incompris partent en quête de vengeance. Bellicus est un voyage déjanté dans une préhistoire frappée de tous les maux modernes. Capitalisme débridé, inégalités sociales et luttes militantes qui s'égarent, sectarisme, tout y passe !