Le Fils de Pan, comme l’a été le Dieu Vagabond, est un parfait mélange entre mythologie et modernité. Fabrizio Dori nous emmène dans un voyage mouvementé rempli de rencontres surprenantes, que ce soient des humains aux multiples personnalités ou bien des divinités de l’Olympe en reconversion « humanisante » (exemple : Hermès est chauffeur de taxi et Athéna a laissé sa robe blanche et son casque de guerrière pour un classique chemise-pantalon). Notre héros Eustis a l’habitude de s’attirer les problèmes un peu partout où il passe, à tel point qu’on se demande s’il arrivera à s’en sortir et à arriver à la fin de son périple. Son caractère déjanté n’ennuiera jamais le lecteur, c’est certain.
 
La BD est également une pépite pour les yeux. Fabrizio Dori maitrise les couleurs à la perfection, à tel point qu’on pourrait lui offrir une place parmi les dieux de l’Olympe. Il est nécessaire de prendre soin de nos yeux en leur offrant des choses agréables et belles à observer, ainsi le Fils de Pan est parfait pour cela.

Eutis, le satyre déchu rencontré dans Le Dieu Vagabond se retrouve avec le fils de Séléné et de Pan dans les pattes. Il lui faut maintenant s’en débarrasser, quitte à reprendre contact avec l’Olympe où sa tête est mise à prix… Un récit existentiel, poétique, onirique et lumineux !