Icare, adolescent, vit sur l'île de l'Atlantide. La mythique cité n'est plus aussi flamboyante qu'avant. Le savoir des aïeuls n'a pas été légué, la décrépitude des lieux se fait sentir, l'énergie nommée "Elektrique" a disparu. Alors qu'une rixe à la sortie de l'école, oppose Icare au grand et bête Alec, des facultés "Foudroyantes" semblent surgir du corps de notre héros : des pouvoirs permettant de réactiver les connaissances technologiques Atlantes éteintes depuis ce jour...
Voici le début d'une série jeunesse avec une sacrée équipe de dessinateurs. Au scénario, on y retrouve le dessinateur Mathieu Burniat (Mémoire de roi, Le mystère du monde quantique, Sous terre), au dessin le couple Kerascoët (Beauté, Miss pas touche, Jolie ténèbres) pour une première collaboration.
Burniat, y revisite l'odyssée. Pas de resucée de l'œuvre d'Homère, mais on y garde l'esprit, le souffle de l'aventure en y ajoutant la technologie romancé de Jules Vernes. Autant de références qui captent et qui donnent envie d'avoir vite la suite (fin d'album qui s'achève avec un méchant cliffhanger !).
Le dessin des Kerascoët est toujours aussi gracieux, s'inspirant vers de certaines scènes contre l'horrible adolescent Alec vers des attitudes s'imprégnant d'un Tezuka (Astro boy, Phénix). Bref, les éditions Dargaud frappent fort avec ce premier album jeunesse de cette toute fraîche collection appelée "Charivari". Frapper fort pour un livre s'appelant "Foudroyants" c'était le minimum.