Haikyu est pour moi un pilier du manga de sport. Ici, il n’est pas question de pouvoir de l’amitié ou d’une soudaine force qui vient vous transpercer tout le corps pour marquer un panier. C’est le volley, au naturel, avec ses victoires et ses échecs.

On y suit Shoyo Hinata, un jeune garçon qui a toujours été seul dans sa passion. Pire, il se fait écraser par Tobio Kageyama, un prodige arrogant, qui lui vaut d’être méprisé par son équipe de son côté. Manque de bol, alors qu’ils pensaient s’affronter de nouveaux, les deux rivaux se retrouvent dans le même club au lycée. Si les débuts sont compliqués, Shoyo se retrouve enfin avec une vraie équipe. Et c’est ce qu’on adore avec Haikyu. Si on semble d’abord s’attarder sur Shoyo, on se rend compte très rapidement que l’auteur nous présente chacun des personnages du club, et même les joueurs d’équipes adverses, avec finesse et précision.

Bien évidement qu’on va parler de volley, de compétition, de règles super farfelues, mais c’est surtout pour suivre les personnages dans leur vie quotidienne et dans leur entrainement qu’on lit Haikyu. Victoire comme échec, on les encourage jusqu’au bout. Plus encore, on ne se contente pas de suivre juste une année scolaire, mais bien jusqu’à leur vie d’adulte. Quand je vous ai dit qu’on les suit jusqu’au bout, c’est VRAIMENT jusqu’au bout.

Bref, lisez Haikyu. En plus, plus d’excuses puisque l’édition perfect n’a que 19 tomes au lieu de 45. Alors c’est le bon moment.