Sean Murphy qui s’attaque à la figure de Zorro ? Il n’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Alors qu’il modernise déjà habilement Batman tout en conservant l’esprit original du personnage, qu’en est-il de cet album du héros masqué qui surgit hors de la nuit ? Trêve de suspense … C’est une réussite !
Le scénario mêle ingénieusement la figure d’un héros anachronique (le récit se déroule de nos jours) avec un village qui subit la domination d’un cartel de la drogue. Alors bien sûr, les esprits chafouins reprocheront sans doute à cette aventure de proposer des personnages très proches des archétypes. Oui, les méchants sont très méchants, les innocentes victimes sont sans défense, les héros gagnent toujours, ils sont super forts et ont beaucoup de chance ! Seule la sœur de Zorro offre une psychologie plus nuancée. Mais c’est bien ainsi que Sean Murphy réveille en nous nos émotions enfantines et ces souvenirs d´histoires où l’on s’amusait à se faire peur, en sachant à l’avance que tout finira bien. Les plus vieux d’entre nous retrouveront cette joie que nous avions devant le Zorro noir et blanc de notre enfance.
Mais attention, il s’agit d’un divertissement pour adulte où la violence et la mort sont bien présentes.
Coté dessin, rien à redire, c’est du Sean Murphy, autrement dit excellent.
Si vous avez conservé votre cœur d’enfant, foncez vers ce pur divertissement totalement jubilatoire.

Dans la ville mexicaine de La Vega, tout le monde honore la mémoire de Zorro qui, 180 ans auparavant, aurait signé le porche de l'église de son célèbre Z. Tout le monde, sauf les cartels. Ces derniers voient d'un mauvais oeil cette célébration populiste, symbole de révolution, au point d'assassiner l'acteur chargé de cet hommage. Vingt ans plus tard, ses deux enfants, Rosa et Diego, finissent par recroiser le chemin du cartel parricide et doivent se rendre à l'évidence, l'heure de la vengeance a sonné.

Son nooooom, il le siiiiiigne àààààà la pooiiinte de l'épéééééééeeeeee!!!!💃🎵

Que de nostalgie à la lecture de ce titre ! Sean Murphy, après nous avoir déjà scotché avec son chevalier blanc ou encore "Punk Rock Jesus", parvient encore à nous éblouir ! Cette fois-ci, pas d'univers alternatif mais un tout nouveau héro à la mémoire, que dis-je, en hommage à l'original. Ce jeune Zorro, quelque peu anachronique mais bourré de bonne volonté, d'un esprit chevaleresque en or et accompagné de sa sœur et de son fidèle Bandido, va devoir batailler sec pour parvenir à sauver La Vega des griffes des ignobles narcotrafiquants ! Ce n'est pas révolutionnaire, mais bon sang qu'est ce que c'est efficace !

Mythe ou réalité, Zorro aurait signé son célèbre Z sur la porte de l'église de La Vega il y a 180 ans. Le justicier masqué est depuis honoré chaque année par les habitants, et l’acteur qui incarne le héros est tué, devant ses deux enfants, par le Cartel local qui voit en lui un possible symbole de rébellion. Mais 20 ans plus tard…

Après Punk Rock Jesus et son incroyable Batman WhiteKnight, Sean Murphy revisite les codes de l’iconique héros Mexicain en le transposant à notre époque. C’est rythmé, magnifiquement léché, en un mot : jouissif

Dans la ville de La Vega, dans les années 2000 la légende de Zorro parcourt encore tous les esprits depuis près de deux siècles. Mais Zorro, le héros du Mexique n’est plus qu’un acteur doué en escrime jouant un rôle. Pourtant le symbole gêne le cartel local qui ne voit dans ce personnage qu’un révolutionnaire dans une ville sous leur contrôle. Parfois détruire un symbole peut changer le destin… et quand un père est assassiné devant ses enfants, ils peuvent baisser la tête ou reprendre le contrôle une fois devenus assez fort. Entre folie et déni, Rosa et Diego ne le savent pas encore mais leur destin est lié au fameux Z ! Après avoir revisité la légende de Batman, Sean Murphy reprend l’un des premiers Super Héros du XXième siècle pour nous livrer une version moderne de Zorro, l’épée contre le pistolet, le cheval contre les voitures. Le tout sublimé d’un dessin puissant